UNE ENQUÊTE ESCLUSIVE !
C’est bien connu, mieux vaut donner à un bon SDF Français qu’à un migrant financé par Soros. Mais qui sait ce qu’il se cache vraiment lorsque par charité bien chrétienne de notre pays, vous donnez les cinq centimes de la monnaie de votre baguette à un SDF bien de chez nous ?
Jean-Michel (les noms ont été changés) nous explique une fraude fiscale bien ficelée. Ce fringuant SDF français à l’allure misérable, barbe mal taillée, pantalon déchiré négligemment aux genoux, teint rougit par le bon vin, a tout du bon SDF de chez nous. Lorsqu’il fait la manche sur la ligne 2, il n’est pas rare qu’il fasse une 10e d’euros en une seule matinée. Son discours bien rodé raconte la perte de l’emploi, la succession de malchance, la dignité perdue à rechercher un logement pour une seule nuit. La corde sensible fonctionne. Mais une fois confortablement installé sur l’un des rare banc public de la capitale, il nous raconte son quotidien : « voilà 5 ans que je fais ce métier. Tout l’argent récolté retourne à la banque pour financer des villas à Israel. C’est un job comme un autre ». Son téléphone sonne. « c’est l’heure du shift, je rentre mes chiffres du jour et je reçois les téléinstructions de mon manager ».
A QUI PROFITENT VOS DONS ?
Ils seraient des milliers dans les rues de la capitale à exercer cette activité pour le compte de la Banque Rothschild ou du FMI. Nicolas, lui, a rangé ses chaussures trouées. « Au départ, c’était plutôt chouette. On avait le formule 1 payé, pas de titre de transports, quelques bières, un ordinateur portable pour les téléconférences… mais très vite, ça a dégénéré ». Cadence infernales, courses poursuite avec les agents de la RATP, cybermanagement déshumanisé … il finit par quitter le navire. « Jouer sur la fibre sentimentale et patriotique, c’est la tendance du moment, mais donner tout l’argent de mon labeur à un vieux monsieur aux doigts crochus et au nez saillant, ça fait bizarre… » Il finit par se poser des questions et se rend compte que l’argent part directement sur un compte caché des Bahamas. Il finira par servir à investir dans des subprimes qui détruisent le travail des Français. « Ca a été un choc. En fait l’argent de la quête de la préférence nationale est captée par des gens qu’on ne soupçonne pas ».
ILS SONT PARTOUT
Plus grave, des intermittents détachés d’Europe de l’Est sont fréquemment embauchés. « on leur donne un nom français, on leur casse une dent, on leur apprend une chanson d’Edith Piaf à l’accordéon et HOP ! Le tour est joué, un mendiant 100% Rom devient un authentique SDF Français ». La combine est connue, les touristes sont les principales cibles. « Les plus sympas, c’est les Danois », confie Hamed-Louis, auto-entrepreneur de la manche bancaire. Dans sa carrière internationale, il a travaillé successivement pour Goldman Sachs et Lehman Brother aux quatre coins de l’Europe. « Depuis la crise de 2008, c’est le jackpot. Les gens sont plus pauvres, mais ils se sentent plus solidaires. Surtout les vieux cons de gauchos. En plus, avec la montée des idées racistes, on refuse de donner aux Syriens, on a piqué le marché. Le seul problème, c’est l’impôt qui nous taxe nos revenus, on fait des montages financiers pour défiscaliser. »
UN MANAGEMENT LIMITE LIMITE
Mais tout n’est pas rose au royaume des crados. Nicolas révèle les tours d’un management intolérable : « on nous incitait à aller dans les distributions de soupes aux lardons , on devait récupérer le cochon et la vinasse, et on revendait tout à l’apéro saucisson-pinard. On était pas viré si on refusait, mais on nous plaçait sur les lignes du XVIe qui rapportent moins. Et comme là-bas c’est difficile de faire son chiffre mensuel, j’ai été rétrogradé à Levalois-Perret ».Là-bas, il doit faire face au couple Balkani. « Ils disent préférer les SDF bien de chez nous, mais en fait c’est du pipot, ils mentent ». La déception est de taille. Face aux pressions trop fortes pour lui et face aux doutes qui l’assaillent, il finit par quitter la boite. Avant de conclure sur une note positive « cessez de jeter votre argent par les fenêtres, économisez, investissez, capitalisez. C’est la seule solution pour devenir riche et acheter votre propre villa dans un pays pauvre. ».