Les Patriotes luttent tous les jours contre les kebabs et la viande halal. Une nouvelle communauté qui souhaite aller plus loin a vu le jour : LES PATRIGANS.
Oubliez la pomme de terre originaire d’Amerique du sud. Oubliez également la tomate, le blé, les artichauts, les épinards et les aubergines, venant d’orient. Consommer patriote, c’est revenir à un régime stricte, mais tel est le prix à payer pour consommer selon ses convictions.
Un sanglier par repas
Nous avons rencontré une communauté de consommateurs qui se réunit régulièrement dans un bistrot (qui tient à rester anonyme) à quelques km de Poitiers.
Au milieu d’une grande table trône un Sanglier croustillant enfilé dans une broche. En entrée une salade verte, en accompagnement, de l’épautre, en dessert, une tarte au pomme et pour remplacer le café : de la chicorée.
Le pain également est un mélange de céréales encestrales : épautre, orges, froment… Le blé est exclu, ainsi que la baguette, vécue comme une perversion culturelle pour milieux bourgeois décadents.
Fête Nat Des Moulins nous convie à la table autour d’un verre de rouge de sa propre cuvée locale.
Exit le Riz apporté par les arabes
« On fait beaucoup de bruits autour des restrictions alimentaire. Mais il y a un moment où nous devons agir. On ne peut transformer l’avenir sans s’y jeter à corps perdu. La culture française est en danger. Nos repas se ressemblent, je dois l’avouer, mais ce sacrifice en vaut la peine : même le riz, qui est un élément présent dans la culture gastronomique française, notamment dans la blanquette de veau, a subit ce sacrifice. Pourquoi ? Parce que se sont les arabes qui nous l’ont apporté !
Rossé pour barquette de frite
« Et les frites ? » Quand je lance ma question, les têtes se baissent et les regards se font sombres. Apres un long silence, le chef de de table prend la parole :
« C’est un sujet sensible. La place que vous occupez appartenait à notre ancien compatriote Gérard. Quand nous l’avons surpris sur PatrioteBook avec une barquette de frite lors du dernier match PSG-Reims, nous l’avons rossé, battu, châtié et exclu du groupe. »
« C’était une décision difficile, nous aimons tous les frites ».