Il est 15H dans la salle Fabien Barthez de Marne la Vallée Chessy où se tient cette nouvelle édition du prestigieux TeDX, quand l’impensable se produit !
Dougal, un jeune homme atteint du syndrome de Progeria qui le fait ressembler à un sale pruneau beaucoup plus vite que les autres est attendu depuis de nombreuses minutes pour lire un discours écrit pour lui par ses amies féministes et vegans qui veulent utiliser son apparence répugnante pour véhiculer de manière émouvante un message d’espoir et de respect des animaux tout en injuriant les néo-nazis carnistes, inconscients et fils de putes.
Comme le révélera plus tard l’enquête, à ce moment précis Dougal est particulièrement meurtri. S’il a accepté d’intervenir et de lire ce texte dont il ne pense pas un mot, c’est parce que secrètement il espérait que ces connes sauce Femen qui paradent seins nus dans les rues dés qu’elles ont une contrariété ou leurs règles, daigneraient au moins sucer en groupe son petit chibron puceau tout desséché et croustillant comme une bite de chien sur un étal de bouffe chinoise.
QUE NENNI … en bonnes pouffiasses vénales qu’elles sont (naturellement et comme toutes les femmes) les vegans féministes juives (en plus) et musulmanes (en plus, en plus) pensent qu’aucune contre-partie n’est nécessaire dans ce rapport d’échange non commerçant basé sur la bonne volonté de chacun, que Dougal est juste « un mec bien » , « c’est si rare de nos jours ».
Lui dont l’esprit sature pourtant du souvenir tout frais de sa dernière et pénible branlette sur youjizz où après avoir ouvert 45 onglets de threesomes, DP, teens getting blacked et autres anulingus baveux et velus, il a vu des chiennasses avec le même genre de tronches d’ados interchangeables qui se pensent uniques mais se pomponnent quand même toutes pareilles pour ressembler à Taylor Swift, … il a vu des meufs comme ça donc, manger par meutes assoiffées le foutre surabondant de queues géantes d’un patriarcat sans visage qu’il sait qu’elles vénèrent secrètement sans oser le dire.
Il a jouit devant leurs cum swaps gémissants tout en astiquant son curly avec ses doigts momifiés, rêvant de cet été éternel du monde du porno où toutes les femmes sont plantureuses et nymphomanes, baisant comme des tricératops en se crachant sur les boobs dans des demeures californiennes luxueuses. Et il n’en peut strictement plus de voir qu’à coté de ce rêve inaccessible dans sa vie de 13 printemps condamnée à se finir dans quelques mois, il lui faille en plus accepter son sort merdique comme un symbole néo-chrétien pour les autres, et accepter de se faire dégueuler à la face et à répétition divers : « les mecs sont tous pareils, mais toi t’es différent », « ta maladie t’empêche d’être un salaud, toi au moins tu sais vraiment ce que c’est qu’être opprimé », « t’es trop courageux, moi à ta place je pourrais pas, j’me serais suicidée », « tu serais pas un peu pédé sur les bords ? Tous les mecs sensibles que j’ai rencontré sont pédés, tu l’es peut-être sans le savoir » …..
Sous cette avalanche de rappels indirects et larvés que sa vie est une incommensurable merde sans intérêt autre que de s’en moquer, aucune n’a daigné ne serait-ce que le toucher … lui faire la bise … lui serrer la main. Il en aurait pourtant bandé comme un chevreuil, mais non … invariablement, elles gardent toutes leurs distances en lui répétant comme il est formidable, tout ça juste pour pouvoir se servir de lui et de ce qu’il représente comme d’un petit singe savant gerbant leur prose à elle, le tout en reconduisant invariablement et par les faits ce que les autres connards qui l’entourent ont au moins le tact de faire en l’assumant pleinement … lui dire en face qu’il est un déchet.
Mais du coup, il est résolu. Dougal est peut etre une petite merde, mais il ne partira pas seul.
Il se marmonne (pas trop fort quand même) des mots en hommage à son CRINGE MASTER : « heil hitler » … les paroles sont douces, chuintées timidement devant son miroir avant d’attraper sa kalach et de se diriger vers la scène.
La salle s’impatiente, quand soudain, du sommet de sa chaise roulante bionique, Dougal apparaît, le fusil solidement tenu dans ses bras chétifs. Il prend en otage la salle entière dans ce qu’il convient d’appeler un « viol collectif » puisque aucune des personnes présentes (et en particulier les femmes) n’était d’accord. Dougal aurait véritablement pu faire ce qu’il souhaitait de leurs corps, vous ne vous rendez pas compte, on ne sait jamais de quoi un homme maboul est capable.
L’enfant de 13 ans plus flétri et dégueux qu’un Jean d’Ormesson qui aurait passé l’aprem dans son jacuzzi se lance alors dans un discours effrayant qui en dit long sur notre société en perdition.
« Je déteste les êtres inférieurs, depuis toujours en me regardant dans la glace je hurle de rage en en voyant un, je le méprise, je le conspue, mais je déteste encore plus les chiennasses de social justice warriors qui m’ont demandées de lire un speech merdique pour la défenses des poussins qui servent à faire de la purée de nuggets sous prétexte que si elles vous l’avait hurlé dessus elles-mêmes en vous exhibant leurs nibards comme des Femen gogo danceuses, personne en aurait eu rien à branlouz … vous auriez peut-être juste rigolé.
Comme moi je suis une merde malade et handicapée ces pétasses pensent que je produirai sur vous suffisamment de temps de cerveau disponible pour faire passer le message … elles auraient pu faire pareil en apprenant à parler à un perroquet ou à un chien à trois pattes. Après tout le TEDx c’est fait pour ça … des pédales bourgeoises qui n’en pensent rien viennent chialer sur des tanches, des monstres et des alter-mondialos blasés qui se prennent pour des génies quand ils font pousser des plantes avec leur caca. Quoi que j’en dise en sortant vous irez quand même bouffer des nuggets et voter nazi de toute façon … et j’vous en veux pas, MOI AUSSI … sauf que moi je ne sortirai peut-être pas d’ici. Adieu mes chers nuggets !
Tout ça me dégoûte et je n’ai aucune envie de faire de la promo pour ces connes qui, quand je serai mort puceau, vous rappelleront à mon bon souvenir pour tenter de meubler leur vide existentiel avec un martyr tombé pour une cause ringarde. Rappeler à quel point j’étais gentil et à quel point elles ont défendu avec moi une cause qui, soi-disant, me tenait tant à cœur … et elles continueront à le dire encore et encore jusque dans le lit des bellâtres faussement jongleurs de bolas dont elles pomperont au kilomètres les dards avant de les accuser de viol conjugual, le tout sous le regard hilare des néo-nazis de la droite catho dont je suis pourtant beaucoup plus le symbole qu’elles ne le pensent. HITLER AKBAR !!! »
Toute la salle applaudit !
Ses amies féministes vegans zététiciennes qui avaient écrit son discours feel good bondissent alors sur scène pour tenter de l’empêcher de faire une connerie.
Jean-Marceline tente sa chance.
« Putain Dougal moi qui pensais que t’étais pas comme tous ces mecs cisgenres qui se croient au dessus de tout, t’es même pas foutu d’obéïr et de lire ce putain de texte, c’était pourtant facile, mais ce qui me choc le plus c’est même pas ça ! C’est surtout que t’ai trahi ma confiance, je ne pourrai plus JAMAIS te faire confiance et tu sais, la confiance, ça compte pour une femme ! D’accord j’ai trompé Maurice mais j’avais des circonstances atténuantes et c’est lui qui avait commencé, tu ne sais même pas tout ce qu’il m’a fait, mais c’était partout juste de toutes petites choses, mais TOUJOURS !!! TOUJOURS !!! AU QUOTIDIEN et j’en pouvais plus !! Et puis il me battait et … »
Dougal met un terme à ses souffrances d’une balle Dum Dum de Kalach dans sa gueule qui gicle en millions de micro particules fines sur ses collègues dont l’espérance de vie se trouve immédiatement impactée par l’absorption des perturbateurs endocriniens contenu dans ses fragments nanométriques de cervelles répandu dans l’air. La salle tétanisée applaudit à tout rompre !
Géraldine se risque à prendre la parole:
« Dougal, c’est l’hétéro-patriarcat judéo-chrétien qui te pousse à t’associer ainsi avec les symboles de l’empire banquier franc-maçono-judaïco américain, je sais que tu es conditionné et ne peux dépasser ta condition d’homme cisgenre machiste car c’est dans tes gènes, dans ton instinct, mais ce n’est pas grave, tant qu’on vous tient par les couilles on peut parler, alors s’il te plait lâche cette kalach ».
Dougal fait mine d’accepter … mais en fait il lui tire quand même une balle Dum Dum dans la gueule … il a juste fait semblant d’accepter en fait, LEL.
Gontrandine hésite très fort avant d’y aller, elle est plus trop certaine de son coup. Elle tente quand même en commençant par enlever son t-shirt, révélant une absence de poitrine avec peint dessus le message qu’elle avait prévu « SAVE THE NUGGETS » le tout inscrit sur ce corps pâle surmonté de sa tronche de Fernandel à dents de cheval et de son nez crochu « à la feuj » pas franchement du plus bel effet.
« Bon écoute Dougal … ce que tu fais là est très mal, on ne tue pas des gens, même si j’avoue que ces deux connasses psychorigides ne manqueront à personne, je sais qu’au fond de toi tu es un mec bien, que tu ne penses pas tout ce que tu as dis et que tu es bien au contraire la victime de ce monde injuste et brutal qui cumule les violences sociales dans nos tronches sans relâche, toujours dans un arbitraire absurde et dégueulasse et l’indifférence générale. J’en ai moi même fait les frais, je te comprend, mais dans des situations comme ça il faut qu’on discute, qu’on se comprenne … qu’on s’écoute.
Dougal … je veux bien sucer ta petite kékette … je sais que c’est ce que tu veux, que tu ne veux pas crever puceau … et moi sérieux je veux bien car je t’aime « bien » … et je m’en fous de Danrec mon ami Guevariste aux superbes abdos et à la bite gargantuesque … ce que je veux, c’est te rendre heureux, au moins une fois. »
Dougal écrase une larmiche. Tout le monde applaudit.
Gontrandine le rejoint, ils s’enlacent, elle ouvre sa braguette et lui suce rapidos sa petite zigounette devant l’assemblée médusée du TeDX, certains rigolent, d’autres laissent entendre des soupires émus, Dougal jouit quasi instantanément, Gontrandine s’essuie les lèvres puis lance un regard profond à Dougal qui lui tend sa mitrailleuse avant de sortir de sa poche un colt python, les deux se mettent à tirer dans la foule qui, sidérée, se met à applaudir de plus belle.
Standing ovation, Dougal et Gontrandine continuent de tirer sur ces spectateurs émerveillés dont les cervelles explosent au pifo les unes après les autres (réduisant encore les durées de vie des gens alentours à cause des perturbateurs endocriniens dans les micro-particules de leur chair), et quand les balles viennent à manquer, Gontrandine se fout sa kalach dans la chatte et tire un grand coup qui lui expulse la merde qui lui servait de matière grise sur les projecteurs au plafond, quant à Dougal, il s’enfonce son colt dans le cul et tire une bastos qui fait exploser en mille morceaux sa tête de proto-foetus prématurément vieux et une partie de son buste avant que ses viscères ne se déversent sur les premiers rangs en tombant de sa chaise roulante bionique, le tout sous un tonnerre d’applaudissements.
CHAPEAU L’ARTISTE !